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Arnica : la cueillette est ouverte

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Chaque année fin juin-début juillet a lieu la cueillette de la fleur d’arnica, qui pousse à l’état sauvage dans certains massifs montagneux, comme ici dans le Markstein (Vosges). Pour préserver l’espèce, la cueillette se fait dans un endroit délimité et la plante est arrachée avec une partie de sa racine. Comme il s’agit d’un rhizome, elle va pouvoir repousser de plus belle du fait d’avoir été cueillie. C’est magique !Arnica2

Chaque année, une dizaine de laboratoires pharmaceutiques envoient ainsi leurs équipes de récoltants pour refaire le plein de cette précieuse fleur. Elle permet de fabriquer une précieuse huile de massage contre les courbatures ainsi que les gels à l’Arnica contre les coups et les bleus. Mais surtout, elle sert de base à  Arnica Montana, le célèbre remède homéo.

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La plante est cueillie avec une partie de sa racine

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L’Arnica ne pousse qu’à l’état sauvage à 1000 mètres d’altitude

Pourtant, il y a à peine dix ans, elle a bien failli disparaître du paysage vosgien. Les terrains agricoles grignotaient de plus en plus de place en altitude et les engrais répandus ont peu à peu modifié le degré d’acidité des sols, ce qui risquait d’être fatal pour la plante. A la demande de Weleda, le conseil général des Vosges a réagi pour protéger la zone. Une « Convention Arnica » a été signée en 2007 qui régit depuis la cueillette dans le Parc Naturel régional des Ballons des Vosges. Les agriculteurs ont modifié leurs pratiques, en limitant l’élevage intensif. Au fond, tout le monde y trouve son compte et c’est tant mieux pour cette petite  fleur qualifiée d’Or des montagnes.

 Pour découvrir comment la plante est ensuite transformée en médicament, lire notre article : Arnica : de la plante au médicament

Et pour savoir comment est fabriquée la précieuse huile d’arnica, lire notre article : Découvrez les secrets de fabrication de l’huile à l’arnica

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