Nous venons de le découvrir dans le dernier numéro de Science et Santé, le magazine de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) : cette vénérable institution s’intéresse à l’homéopathie, puisqu’une unité dirigée par la chercheuse France Lerp* a étudié la spécificité des patients qui se soignent par homéopathie. Ce sont généralement des femmes avec un niveau d’éducation supérieur et une meilleure hygiène de vie en termes d’indice de masse corporelle, de consommation de tabac et d’alcool. Elles soignent par homéopathie des maladies chroniques (anxiété, fatigue, troubles du sommeil, problèmes dermatologiques, troubles ostéo-articulaires…) car la réponse de la médecine conventionnelle à ces troubles leur paraît insuffisante. Elles attachent une importance particulière au fait que les traitements n’aient pas d’effet secondaire et qu’ils n’utilisent que des ingrédients naturels. La chercheuse constate ainsi : « Les utilisateurs d’homéopathie considèrent que les déséquilibres de la vie peuvent entraîner des maladies et que le corps a naturellement une capacité à guérir. Ils ont une vision holistique de la médecine et donnent un rôle important à l’environnement et au comportement individuel en matière de santé. » En d’autres termes, ceux qui se soignent avec l’homéopathie ont une approche responsable de leur santé.
*Etude EPI3 de l’Unité 1018 INSERM/Université Paris Sud 11.
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