Si votre enfant n’arrive pas à s’endormir

Rien de plus fatiguant et stressant qu’un enfant qui fait la java jusqu’à tard le soir, empêchant ses parents de profiter d’une soirée tranquille en tête à tête. Enervement, anxiété, peur du noir, réaction face à un changement… Les difficultés d’endormissement peuvent avoir plusieurs causes, mais l’homéopathie a aussi plusieurs réponses.

Voici les conseils de Véronique Desfontaines, médecin homéopathe, auteur de L’homéopathie pour un enfant bien dans sa peau.

Les traitements sont donnés pendant un mois.

Arnica 15 CH 5 granules le soir si votre enfant est trop énervé pour trouver le sommeil

Pulsatilla 15CH  5 granules le soir s’il est angoissé à l’idée de se retrouver seul.

Stramonium 15 CH 5 granules le soir s’il a peur du noir et réclame une petite veilleuse pour se réconforter.

Ignatia 15 CH 5 granules le  matin et 5 granules le soir s’il est inquiet et préoccupé (souci avec des copains, difficultés scolaires, maladie d’un proche…)

Pulsatilla 15CH 5 granules le soir + Arsenicum album 15 CH 5 granules le soir (si le sommeil est agité) si les difficultés d’endormissement sont liées à un changement (mode de garde, entrée en maternelle, déménagement…)

 7 conseils en +

1. Respectez les besoins de sommeil de votre enfant et ne supprimez pas la sieste s’il en a encore besoin, en pensant qu’il s’endormira mieux le soir. Au contraire, la fatigue va l’exciter, ce qui ne favorisera pas l’endormissement.
2.  A l’inverse, ne le forcez pas à dormir s’il n’a pas sommeil : laissez-le jouer tranquillement dans son lit ou regarder un livre plutôt que de l’obliger à rester immobile dans le noir. Le sommeil viendra tout naturellement, en général tous les soirs à la même heure.
3.  Le lit doit être source de plaisir : celui de s’endormir, bien bordé, entouré de ses objets familiers et sécurisants. Autrement dit, on n’envoie pas au lit pour punir !
4. La fatigue se signale par des petits signes : l’enfant baille, se frotte les yeux, triture son doudou. C’est le moment de le coucher. Mais s’il est entrain de dîner ou de chahuter avec ses frères et sœurs, il va lutter contre la fatigue en s’énervant. Il faudra attendre qu’un nouveau cycle de sommeil se manifeste, en général 1h30 plus tard…
5. Respectez un rythme de vie, avec des horaires de coucher réguliers, y compris les week-ends.
6.  Instaurez un rituel du coucher : une atmosphère calme, de la lumière tamisée, une petite histoire, un câlin, le doudou ou la tétine s’il en a encore besoin. Cette ambiance douillette, complice et affectueuse le rassure, lui facilite la séparation et lui permet de faire de l’endormissement une source de plaisir.
7. Soyez rassurant, mais ferme : l’heure c’est l’heure, cela ne se négocie pas ; une fois au lit, ne permettez pas qu’il se relève. Par contre, la porte peut rester entrebâillée ou une petite veilleuse allumée si cela le rassure.

Pour connaître les meilleurs remèdes contre les cauchemars, lire notre article L’homéopathie, ça marche aussi contre les cauchemars.