Avant d’entrer dans la cabine
Ce matin à l’INSEP, nous avons pu tester la toute nouvelle cabine de cryothérapie, utilisée pour la récupération sportive chez les athlètes de haut niveau. Si nous vous en parlons, c’est parce que cette thérapie se développe peu à peu en France et n’est pas seulement réservée aux sportifs. Elle est ouverte à tous ceux qui veulent profiter des bienfaits thérapeutiques de la cryothérapie (thérapie par le froid).
En maillot de bain, les mains et les pieds protégés par des chaussettes, des chaussons et des gants, un bandeau sur les oreilles et un masque devant le visage, nous entrons dans la cabine, sorte de sauna à l’envers. On passe dans un premier sas à -10°, puis tout de suite dans une seconde cabine reliée à la précédente à -60°, sans s’y attarder. Nous voici enfin au coeur du dispositif : la cabine à -110°, où nous restons trois minutes. Et là, contrairement à ce qu’on pourrait attendre, on n’est pas immédiatement congelé.
Anesthésié de l’intérieur
La première minute est tout à fait supportable, tant qu’on marche. La deuxième, on commence à sentir des picotements dans tout le corps, la peau semble devenir cartonneuse, les cils se couvrent de givre sous l’effet de la respiration. La 3è minute, surprise : c’est un état de torpeur qui nous gagne. Comme si le froid nous anesthésiait de l’intérieur. Heureusement, à travers un hublot, le médecin nous observe et nous encourage : plus que 30 secondes, plus que 15, plus que 10. Il est vraiment temps de sortir… Enfin, on ouvre la porte, nous voilà dehors et l’effet est immédiat : chaleur dans tout le corps, relaxation intense et durable pendant plusieurs heures avec une envie folle de dormir. Nous sommes ressortis indemnes de notre baptême de glace…
Vite, on sort !
« La cryothérapie permet une véritable régénération musculaire, articulaire et tendineuse. Elle est à la fois anti-inflammatoire et analgésique. Les sportifs l’utilisent sous forme de cure de 5 à 10 séances en récupération. Mais nous recevons aussi des malades, souffrant de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrose, de spondylarthrite ankylosante, de fibromyalgie », explique le Dr Jean-Robert Filliard, responsable de la cryothérapie à l’INSEP. Comptez 330 € pour 10 séances.
Il n’y a pas que le high tech pour récupérer après un effort sportif, rassurez-vous. Il y a aussi la bonne vieille huile à l’arnica, pour des massages. L’INSEP fêtait ses 10 ans de partenariat avec Weleda, dont l’huile y est plesbicitée par l’équipe de masseurs-kinésithérapie (voir notre article : Découvrez le secret de fabrication de l’huile à l’arnica.)
Bonjour
je suis désolée , mais cela ne marche pas sur tout le monde et à tout les coups !
j’ai fait une séance en février 2014 et je ne m’en suis pas remise…après 3 mois.
je souffre de FIBROMYALGIE (douleurs chroniques) depuis 14 ans et suite aux conseils d’une personne que j’ai rencontrée je me suis lancée pour une séance d’essai.Il est vrai qu’elle me l’avait conseillée car cela l’avait soulagée d’un spondylarthrite ankylosante pendant plusieurs mois. Étonnant , non?
Mais depuis cette séance éprouvante, je souffre encore plus de douleurs au bas du dos qui se sont réveillées le lendemain…dont je ne souffrais plus depuis un an .
Comme si la mémoire du corps s’était réactivée avec le froid intense.
Cette douleur du dos avait été déclenchée suite à une chute il y a un an.
Que penser ? ce qui marche pour certains ne marche pas pour d’autre …
Alors , attention, c’est cher et très à la mode…
En attendant si quelqu’un à un idée pour me soulager de la fibromyalgie ..
Je suis partante.
Merci par avance.
M.D.
Bonjour,
J’ai aussi testé la cryothérapie du corps entier, le résultat a été surprenant je pense que je vais prendre d’autres séances :)