Lors d’une conférence, notre collègue homéopathe le Dr Marc Normand a parlé de la place de l’homéopathie dans la prise en charge des rhumatismes inflammatoires tels que la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante. Ces maladies autoimmunes se soignent aujourd’hui grâce aux biothérapies, médicaments qui limitent les douleurs et les poussées. Mais il se passe souvent de nombreuses années avant que le diagnostic soit posé. Par ailleurs, ces biothérapies engendrent des effets secondaires et ne peuvent pas être prescrites pendant la grossesse. Un traitement de fond en homéopathie est alors tout indiqué.
La polyarthrite rhumatoïde est avant tout le reflet d’un terrain particulier, qui correspond au mode réactionnel PSORIQUE (la maladie évolue par poussées inflammatoires successives et alterne bien souvent avec d’autres organes atteints eux aussi). L’homéopathe pensera alors à de grands médicaments comme Sulfur ou Arsenicum album pour traiter ce type de malades.
La spondylarthrite ankylosante répond plutôt à un mode réactionnel SYCOTIQUE, avec une évolution très lente et insidieuse sans trop de poussées. Deux grands médicaments de fond pourront alors être prescrits : Natrum sulfuricum puis au fil de la vie Thuya.
Seule une consultation avec un médecin homéopathe permet de mettre en route ces approches de fond. En attendant, l’automédication est possible, avec de grands médicaments à utiliser contre les douleurs comme Bryonia, Rhus toxicodendron ou encore Arnica, tous décrits dans Ma Bible de l’homéopathie. Vous y trouverez également plus de détails sur les terrains psorique ou sycotique. Pour en savoir plus sur la notion de terrain en homéopathie, visionnez la vidéo explicative d’Albert-Claude Quemoun : L’importance du terrain en homéopathie.
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