Suite à notre article qui décrit la façon de préparer soi-même un remède homéopathique, vous avez été nombreux à nous demander ce qu’est un « isothérapique ». Encore plus mystérieux, le terme « auto-isothérapique ». En voici la définition précise telle que vous pouvez la lire dans Ma Bible de l’homéopathie.
Les isothérapiques sont des dilutions obtenues à partir d’une substance qui a provoqué la maladie chez une personne.
On en distingue deux types :
- Les hétéro-isothérapiques sont extérieurs à la personne malade. C’est par exemple la dilution d’un médicament dont elle supporte mal les effets secondaires (un vaccin par exemple) ou encore la dilution des poils du chat ou du pollen exact auquel elle est allergique. On peut aussi avoir la dilution de sa propre cigarette pour s’en désacoutumer. C’est donc un remède très personnalisé.
- Les auto-isothérapiques sont des dilutions de sécrétions pathologiques du malade lui-même (dilution du pus d’un bouton d’acné, de désquamations d’eczéma, de leucorrhée…). Ces dilutions sont interdites en France depuis 1998 mais se pratiquent encore dans les pays voisins, en Suisse, en Belgique ou en Allemagne par exemple. Comme vous le montre notre article Faire soi-même son remède homéo, on peut les préparer très facilement à domicile.
Tout cela vous étonne ou vous dégoûte un peu ? Pourtant, les isothérapiques permettent de réaliser une homéopathie très fine et sur mesure qui augmente les chances de guérison. N’oubliez pas le grand principe d’Hahnemann : les semblables se guérissent par les semblables, en dilutions infinitésimales. Si vous avez de l’acné, quoi de plus semblable pour vous soigner que vos propres boutons ? Dilués plusieurs centaines de milliers de fois bien sûr !
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